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MANI DEÏZ – White Tempest

Violons lancinants, voix vaporeuse et scratchs ciselés pour ce mood of the day… Un petit bijou de mélancolie et de finesse, entre tourmente et lumière, là où la magie du trip hop prend tout son sens… ★

*** Mise à jour du 17 avril 2018 : Le clip tout en souvenirs et en images rétro vient juste de sortir ! ***

Le calme après la tempête, la langueur dominicale après l’agitation… Le genre d’instants suspendus, à la fois introspectifs et contemplatifs, que le trip hop accompagne toujours avec une justesse folle. Mais quand on a épuisé les classiques, rares sont les fois où l’on se prend une jolie claque en sortant des sentiers battus, à la découverte de producteurs sacrément doués jusqu’alors inconnus au bataillon. C’est là toute la force de Dloaw & Co, chaîne Youtube dénicheuse de pépites devenue label trip hop, abstract hip hop et donwtempo (Mounika., Moderator, Skinshape, Boztown…), qui nous a mis sur la piste de Mani Deïz, membre du collectif Kids Of Crackling et beatmaker prolifique sur la scène du rap français depuis 1998, dont le nouvel album se veut résolument trip hop.

Marqué par la perte de son père en 2017, le producteur originaire de l’Essonne a amorcé sa métamorphose dans la foulée, délaissant ses instrus boom bap pour explorer le champ des possibles en termes de textures et d’atmosphères, et laisser libre cours à son inspiration trip hop. Résultat, Mani Deïz nous livre avec Infinity-1, à paraître le 4 mai chez Dloaw, un album à la mélancolie pénétrante, au grain subtil, aux paysages sonores oniriques et brumeux, capables de réveiller en vous une foule d’émotions enfouies et de vous faire chavirer tout en douceur. Il faut dire qu’entre les nappes nébuleuse du beatmaker, la voix envoûtante de Constance B., les violons d’Andrea Capobianco et les scratchs de DJ Nix’On, la magie opère et se diffuse délicatement tout au long des 13 tracks de l’album.

Coup de coeur absolu pour White Tempest, titre tourmenté qui navigue en eaux troubles, suivi de près par l’obsédant Fallin’, brillamment mis en images fin 2017 (moods dark(ement beau) et trip hop) ou Burning Clouds, piste à l’énergie tumultueuse et libératrice. Une démarche créative presque thérapeutique et une mutation réussie pour Mani Deïz, dont les débuts trip hop ne devraient laisser personne indifférent, les fans de la première heure comme les curieux ou les passionnés de belles expérimentations électroniques.

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